Derrière le Hublot a invité Générik Vapeur et la Cie Alixem, à imaginer, à Capdenac, un projet artistique sur le thème de l’accueil, en écho aux crises que nous traversons et aux espoirs que nous nourrissons pour ici, pour ailleurs, pour nous tous. De nombreux habitants ont été associés au travail, en amont et le jour de la représentation.

Avec la Cie Alixem, nous avons choisi le personnage du clown pour représenter l’étranger de façon métaphorique. Pendant plusieurs semaines, des apparitions dans la ville, une campagne de presse… la multiplication progressive de signes pour annoncer la cérémonie d’accueil finale et l’arrivée d’un train de 40 clowns dans la ville. Ces clowns ont été reçus par l’équipe municipale qui les a invités à une déambulation dans les rues.
Synopsis : 
En ces temps d’état d’urgence, de la Jungle au désert, de la crise des migrants à la question de l’attractivité territoriale, de l’enclavement de certains territoires à l’extension sans fin des métropoles, du vieillissement de la population à la possibilité du rajeunissement, de la nécessité d’accueillir de nouveaux arrivants et l’espoir fondé sur la diversité au rejet des différences et de la crainte de l’autre, la complexité des enjeux et des débats ne trompent pas. Nous sommes en crise. Tout est bon pour alimenter la machine infernale, attention aux rouages rien ne doit dépasser. Désormais, serions-nous condamnés à nous retrouver uniquement pour célébrer la mémoire des victimes des attentats, combattre le recul de droits sociaux, ou pleurer la fermeture d’une école, d’une gare, d’un bureau de poste ou d’une maternité ?
Existe-t’il un espace pour une liesse révolutionnaire, populaire et joyeuse. Une rue peut-être ? Où ? Laquelle ? Et qui pour redonner espoir, être ensemble et peut-on en rire ? Avec qui ? Peut-on changer le monde ? Y-a-t-il des volontaires ?